Retrouvez à la fin de cet article notre « guide RSE » contenant les lignes directrices et pièges à éviter lorsqu’on souhaite mettre en place une démarche RSE dans sa PME/TPE.

débuter en RSE

Qu’est-ce que la RSE pour une entreprise ?

Définition de la RSE

RSE pour Responsabilité Sociétale (ou sociale) des Entreprises vis à vis de leurs parties prenantes. Elle est née d’un principe de responsabilité, évoqué pour la première fois par Hans Jonas (historien et philosophe allemand) en 1979. En d’autres termes, c’est la prise de conscience des entreprises des impacts qu’elles ont sur leur écosystème et la volonté de remédier à ceux qui seraient négatifs.

Les 3 pilliers de la RSE

Ils peuvent être classifiés en trois catégories : économique, social et environnemental, constituant ainsi le triptyque fondamentale de la RSE que l’on associe également au développement durable. Les piliers économique et social sont bien souvent plus aisés à mettre en place pour une entreprise que le dernier, pour des raisons économiques et structurelles.
Cependant, lorsqu’une entreprise entreprend de renforcer le volet environnemental, cela constitue une très forte proposition de valeur pour elle-même et ses parties prenantes.

La définition d’une stratégie RSE est devenue un axe de développement incontournable aujourd’hui pour les entreprises. Il est bon de savoir qu’entre RSE et Développement Durable – comme défini en 1987 par le rapport Brundtland – la frontière est mince. Les enjeux du développement durable sont focalisés sur la stratégie d’entreprise dans une démarche RSE.

Un concept en cours de définition

Le concept est actuellement en cours de définition d’un point de vue réglementaire mais aussi d’un point de vue légitimité. Nous aborderons ce dernier aspect ci-dessous, dans notre guide de démarrage RSE.
Si rien n’est obligatoire selon la législation pour la majorité des entreprises, la réglementation se veut de plus en plus contraignante.

Au niveau international, la norme ISO 26000 fixe les critères d’une bonne démarche RSE et il existe d’autres référentiels internationaux.
Au niveau national, les obligations RSE concernent surtout les grandes entreprises (plus de 300 salariés) pour la communication transparente de leurs actions (bilan, rapport annuel etc).
Une fois ce cadre légal intégré, il est primordiale de se rappeler qu’en RSE, l’important est de toujours aller au delà de la réglementation selon une initiative volontaire.

 

LA RSE en résumé…

La RSE un principe déclinant les enjeux du développement durable pour les entreprises, où il est question de prendre en considération ses parties prenantes jusque dans sa stratégie d’entreprise et d’aller au delà de la réglementation en termes d’enjeux socio-environnementaux.
Dans la pratique, les démarches de RSE réalisées par une entreprise s’accompagnent bien souvent d’actions de communication (production d’un rapport public, campagne de presse…). Il est normal de souhaiter communiquer que l’on est une entreprise engagée !

Quels avantages tirer d’une bonne stratégie RSE ?

Si elle n’est pas obligatoire vis à vis de la réglementation, elle peut pourtant être porteuse de nombreux bénéfices. Pour la Confédération générale des Scop, la RSE « augmente la valeur ajoutée matérielle et immatérielle d’une entreprise et contribue à une meilleure prévention des risques. ».

Par ailleurs, entrer dans une telle démarche permet de :

  • Réaliser des économies financières (performance énergétique, déduction d’impôts, réduction des risques sociaux…)
  • Accroître sa visibilité puisqu’avoir une bonne démarche RSE est un fort élément différenciateur
  • Assoir un positionnement socio-écologique fort, indispensable pour une entreprise de nos jours.
  • Améliorer la relation avec ses parties prenantes pour booster les opportunités de collaboration et se créer un réseau fiable
  • Obtenir le soutien de la société et fidéliser ses clients
  • Obtenir un avantage concurrentiel pour acquérir de nouveaux marchés (notamment ceux nécessitant d’avoir une démarche RSE)
  • « Dépoussiérer » les process trop profondément ancrés et booster l’innovation par la conduite du changement

Comment développer sa RSE en entreprise en évitant les pièges ?

Guide pratique de la RSE

La RSE comment ça marche ? Comment faire avec la RSE ? Les questions reviennent souvent.
Si vous nous avez lu jusqu’ici, alors le concept de RSE vous a peut-être séduit et vous avez compris que la RSE n’est pas qu’un moyen de communication utile mais surtout que la RSE est devenue incontournable.
Vous souhaitez savoir comment vous lancer, voici comment un petit guide pour mettre en place une stratégie RSE efficace dans votre entreprise, TPE, PME ou GE:

  1. Il est indispensable de consulter ses parties prenantes et comprendre leurs enjeux. Identifiez-les, classez-les selon une typologie que vous aurez choisi, identifiez leur niveau de priorité et d’influence. Ensuite, vous pourrez définir les objectifs ensemble.
  2. Définir une stratégie RSE résultant d’un diagnostic interne de l’entreprise. 
Ici, il est question de construire un plan avec les actions envisagées et leur niveau de priorité et de risque, tout cela découlant du diagnostic stratégique de votre entreprise. Cela permet de définir le niveau d’ambition RSE et d’avoir un référentiel interne pour la suite. À cette étape, il faut anticiper les futures charges et définir les indicateurs de suivi des performances.  Gardons en mémoire que la RSE doit être au service des mutations écologiques et sociales positives.
  3. Utiliser des outils de référence pour le pilotage. En voici quelques-uns : Le référentiel ISO 26000 apporte des lignes directrices pour tous types d’organisations (taille, secteur…), l’Analyse du Cycle de Vie de vos produits/services pour déterminer leur impact environnemental, tous les guides et outils du Global Reporting Initiative, vous permettant de comprendre et de communiquer sur vos impacts, les MOOC en ligne gratuits, le référentiel LONGTIME®, ainsi que toutes ressources complémentaires. Également, n’hésitez pas à consulter les rapports RSE de vos concurrents. Le pilotage de ces actions doit se faire dans le cadre d’une amélioration continue, avec contrôle des indicateurs de performance évoqués ci-dessus.
  4. Croire en ses actions et les intégrer aux valeurs de l’entreprise. Chaque innovation/implémentation de process dans l’entreprise doit désormais intégrer les principes de RSE. Plus votre démarche RSE sera proactive (au-delà des exigences légales), plus votre crédibilité sera forte.
  5. Mesurer sa RSE et effectuer le reporting de vos actions, c’est à dire produire un bilan sous forme de rapport, infographie ou vidéo. C’est essentiel pour pouvoir communiquer mais également pour pouvoir s’assurer du bien-fondé des actions mises en œuvre au sein de l’entreprise.
  6. Communiquer vos actions en restant transparent en tout point (publication du bilan, obtention de labels de reconnaissance).

Nos suggestions pour améliorer ou valoriser votre RSE

Parmi l’éventail de solutions permettant de faire de la RSE, il existe LONGTIME®.
 Notre label indépendant apporte une forte proposition de valeur sur le volet environnemental. Il vous fournit des lignes directrices sur l’aspect de la RSE le plus difficile à mettre en place. Il témoigne de votre engagement à faire appel à un tiers pour évaluer et certifier votre entreprise. Il crédibilise vos actions et vous apporte un signe de reconnaissance. In fine, il vous permet de booster vos ventes, c’est pourquoi nous vous invitons à en apprendre davantage en cliquant ici.

Il y a aussi la possibilité de faire appel à des cabinets de conseil en RSE. Ces professionnels effectuent le diagnostic de votre entreprise et proposent des solutions adaptées à votre cas.

Les pièges à éviter dans la RSE

La RSE ne doit pas être réduite à un simple outil marketing.
Une communication superficielle et orientée pourrait faire l’effet inverse de celui escompté. Les scandales à répétition, dont nous ne parlerons pas ici, ont fait perdre la légitimité des entreprises et diminuer leur crédibilité à agir en RSE. De plus en plus aguerris, les consommateurs ont maintenant accès à l’information de par la digitalisation et les lanceurs d’alerte. Ils sont très sensibles au terme nouveau-né « greenwashing », abordé par LONGTIME® dans le dernier article. Ainsi, il existe de nos jours un fort enjeu de réputation pour les entreprises, afin de se prémunir de la méfiance de la société civile et éviter les boycotts. Il est nécessaire de bâtir la RSE dans sa stratégie d’entreprise et non seulement pour la communication et le marketing. Si votre démarche n’est pas aboutie, alors il vaut mieux adopter des propos humbles et mesurés (ce comportement porte d’ailleurs un nom : « greenblushing », emprunté au verbe « to blush », littéralement « rougir »).

Par ailleurs, il est essentiel de maîtriser et d’anticiper les risques, dès le début. À défaut, cela pourrait entraîner de lourdes conséquences financières.

Enfin, ne vous lancez pas dans une démarche RSE sans convaincre vos collaborateurs et salariés. Une entreprise ne devient réellement responsable que si chaque partie prenante est convaincue et motivée par le concept. La démarche doit être prise en compte à chaque niveau de votre management.

Face à la pression croissante de la société civile et la dégradation de l’environnement, la RSE devient nécessaire et incontournable. Alors, lancez-vous !

Sources

– Méaux F., Jounot A. Edition AFNOR. « Entreprises performantes et responsables, c’est possible ! ». 2014.
– Les Échos. « Greenblushing, heurs et malheurs de la communication RSE ». 29 janvier 2015.
– Confédération générale des Scop. « Sensibilisation à la responsabilité sociétale des entreprises. Vous avez dit RSE ? ». Juin 2014.

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