Obsolescence programmée – comprendre le terme

Lutter contre toutes les formes d’obsolescence programmées pour encourager la fin du tout jetable est l’essence même du Label LONGTIME®. Appréhendez toutes les nuances avec notre expertise

L’obsolescence programmée est définie, selon la loi, comme l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché (fabricant, importateur, distributeur, reconditionneur) vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement et ainsi favoriser la rotation et le renouvellement des produits engendrant un phénomène de surconsommation.

Plusieurs exemples ont été massivement relayés par  l’actualité : imprimantes avec puce de comptage, ampoules ou collants fragiles et baladeurs numériques avec batterie non remplaçable. Ces cas ont contribué à ancrer dans l’inconscient collectif des consommateurs que ces pratiques sont courantes et que les produits durables sont rares.

Mais ces quelques litiges tournant autour de l’obsolescence ne représentent-ils pas “ l’arbre qui cache la forêt “ ? Il serait en effet plus juste d’évoquer les pratiques et les organisations en défaveur de l’allongement de la durée de vie des objets du quotidien, ayant des impacts environnementaux très importants sur notre planète.


Quelles différences entre obsolescence et obsolescence programmée ?

L’obsolescence est un phénomène relativement normal et qui concerne tous les aspects de notre monde. Des années 80, l’éducation des enfants, la santé, la politique, la cuisine, les voitures ou les jouets sont aujourd’hui obsolètes à nos yeux. Les modes passent au fil des ans, les techniques industrielles évoluent, les sociétés et leurs comportements mutent, rendant “ démodées » les pratiques d’hier.

L’obsolescence programmée pour sa part est un phénomène qui n’obéit pas à l’ordre naturel des évolutions. C’est une obsolescence stimulée, dopée par un ensemble de pratiques qui sont imposées à la société.


Comment éviter l’obsolescence programmée ?

Vous en avez assez de jeter vos appareils de façon prématurée ? Afin de vous préserver de l’obsolescence programmée ou de l’obsolescence organisée (on préfère !), il est nécessaire de se poser quelques questions et d’avoir quelques réflexes lorsque vous choisissez un appareil afin d’être certain qu’il va durer.

Voici donc une liste de conseils pour éviter l’obsolescence :

  • Se demander si le prix est cohérent par rapport à la famille produit ?
  • Systématiquement vérifier la durée de disponibilité des pièces détachées
  • Se questionner sur le coût des pièces détachées
  • Vérifier la présence d’un support technique et l’existence d’un SAV
  • Se fier à la qualité perçue des produits
  • Se renseigner sur les pannes les plus courantes de la famille produit
  • Chercher les mentions légales sur le site du fabricant et vérifier les conditions générales de garantie.

Attention, lors de l’achat d’un produit, il convient de bien différencier performance technique et durabilité. Un produit peut être hautement performant mais très peu fiable et réparable. Inversement, un produit peut être très fiable et réparable mais moins performant. Bien sûr, il existe des produits combinant performance et durabilité, mais rarement en entrée de gamme.

De même, il convient de faire une distinction entre un produit réparable et un produit fiable. Il est possible de trouver des produits facilement démontables mais qui ne sont absolument pas fiables. La démontabilité et la réparabilité sont extrêmement importantes dans l’allongement de la durée de vie des produits mais la fiabilité l’est tout autant, voire plus.

LONGTIME® lutte activement contre l’obsolescence des produits et s’engage pour des produits durables au service d’une consommation responsable, découvrez comment : 

 


L’obsolescence programmée est-elle un mythe ou une réalité ?

Au sens strict de la définition, l’obsolescence programmée (correspondant à un ensemble de pratiques délibérées pour réduire la durée de vie des produits) est une pratique plutôt rare.

En France, à ce jour, aucun fabricant n’a été condamné pour délit d’obsolescence programmée. Cela ne signifie pas pour autant que les entreprises n’ont pas déployé des stratégies qui freinent l’allongement mais il est très compliqué de savoir si cela est fait de façon consciente et délibérée.

L’utilisation de l’expression obsolescence programmée est quelque peu galvaudée et sert de refuge (à tort ou à raison) au mécontentement que tout consommateur peut ressentir face une désillusion concernant un l’achat d’un produit.

Pour bien comprendre que la limite est devenue floue entre obsolescence programmée et  problème de série, j’appuie ces propos avec trois exemples concernant des entreprises iconique : Nintendo et Xbox 

Nintendo et sa Joy con, obsolescence programmée ou grosse défaillance ?

Nintendo a récemment été taxé d’obsolescence programmée pour un problème récurrent sur les manettes Joy-Con de sa console Switch. La manette Joy-Con en question présente indéniablement une grosse faiblesse de conception appelée “Joy-Con drift ”. Cette faiblesse impact fortement la fiabilité du produit et ses performances. Ce problème pousse bon nombre de joueurs à devoir racheter des manettes au bout de deux ans seulement, durée de vie très courte, trop courte, d’où les soupçons d’obsolescence. En effet, cette défaillance laisse à penser que Nintendo peut ainsi vendre plus de manette et donc engranger plus de bénéfices.

Mais, d’un autre côté, ce problème a également coûté énormément à Nintendo, tant sur le plan économique, via des prises en charge SAV, que sur le plan de son image de marque.

Finalement, Nintendo est bien plus perdant dans cette histoire que gagnant et gageons qu’il se serait bien passé de cette histoire. Le grand tort de Nintendo réside surtout dans la gestion du problème. Si Nintendo avait réagit directement en assumant cette faille et en effectuant une campagne de rappel massive ou de prise en charge SAV, il n’aurait pas été taxé d’obsolescence programmée.

Apple et l’obsolescence programmée : une stratégie contestée ou une réalité inévitable ?

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Xbox et le Red Ring of death :

Au milieu des années 2000, Microsoft déploie la Xbox 360 qui connaîtra elle aussi une défaillance majeure au niveau de son système électronique, le “Red Ring Of Death”.

Mais à l’inverse de Nintendo, Microsoft réagi assez rapidement en effectuant une campagne de prise en charge massive avec extension de garantie pour un coût estimé d’1 Milliard d’Euros.

Cette défaillance dont ce serait bien passé Microsoft aurait certainement pu être taguée d’obsolescence programmée s’il avait mené une politique de l’autruche.

Apple est souvent accusé d’obsolescence programmée, notamment avec ses produits phares comme l’iPhone.
Les utilisateurs ont constaté une baisse des performances après chaque mise à jour logicielle, ce qui alimente le débat sur l’intention de la marque de pousser les consommateurs à acheter les dernières versions. En 2017, Apple a admis ralentir volontairement certains anciens modèles pour préserver la durée de vie des batteries. Une décision qui a suscité de vives critiques et a entraîné des amendes pour pratiques commerciales déloyales.
Cette stratégie pose également des questions sur l’impact environnemental, car elle encourage le remplacement rapide des appareils, augmentant ainsi les déchets électroniques et la demande en matériaux rares pour la fabrication de nouveaux produits. Pour contrer cette dynamique, les consommateurs cherchent de plus en plus à prolonger la vie de leurs appareils en privilégiant la réparation et en optant pour des produits plus durables, tout en appelant à une plus grande transparence de la part des fabricants.
Cependant, force est de constater que les IPhone font partie des téléphones qui restent le plus longtemps en circulation, le paradoxe de la pomme !

Quelles sont les causes de l’obsolescence programmée ?

Les causes de l’obsolescence programmée sont essentiellement reliées aux coûts des produits. Pensez-vous qu’il soit possible de manger de la viande rouge de qualité à 4 euros le kilo ? Non, bien sûr.

Et bien de même, il n’est pas possible d’acheter de l’électroménager ou une machine à laver neuve à 200€ robuste, fiable et bénéficiant d’un bon support technique vous permettant de réparer votre produit sereinement.

Pour argumenter cela, il faut avoir en tête que le coût d’un produit se décompose selon 3 piliers :

  • Conception (Recherche & développement, technologie embarquée, option développée)
  • Fabrication (Matériaux, méthode d’assemblage, qualité de la production)
  • Support technique (Politique de réparation, support technique, pièces détachées)

Pour proposer des produits à moindre coût, les industriels doivent faire des impasses pour réduire les frais sur toute la chaîne. Une phase de recherche et développement ultra légère, pas de test d’endurance ou de fiabilité, pas de suivie qualité sur les approvisionnements, des méthodes de production privilégiant les assemblages non démontables (soudure plutôt que vis), pas de stockage ou de mise à disposition des pièces détachées, pas de suivie technique, pas de politique SAV à destination des professionnels de la réparation…

Peut-on « enlever » l’obsolescence programmée ?

L’obsolescence programmée repose, la plupart du temps, sur des méthodes ou des organisations entravant la durée de vie des produits. Un mixeur qui ne se démonte pas, des pièces détachées non disponibles ou trop chères, un manque de robustesse ou de qualité sur un composant électronique critique, du matériel low-cost ou des versions de logiciel mal conçues sont des pratiques qui ne s’enlèvent pas.

En revanche, en se posant les bonnes questions lors d’un achat et en adoptant quelques réflexes de consommation, il est parfaitement possible de se prémunir contre l’achat d’un produit à durée de vie courte.

Comment choisir des produits sans obsolescence programmée ?

Pour choisir des appareils durables, des produits sans obsolescence programmée, c’est-à-dire fiables et réparables vous pouvez bien sûr chercher le label LONGTIME®.
D’autres réflexes et certaines alternatives vous permettront de vous prémunir contre l’obsolescence organisée.

Définir son besoin : C’est la base avant de vous équiper. Définissez correctement votre besoin par rapport au produit que vous allez acquérir en matière d’intensité d’utilisation.Par exemple, si vous devez choisir une perceuse, est-elle destinée à la rénovation d’une grange de 150m2 pendant 5 ans ou simplement à l’installation de quelques cadres ? Si vous devez choisir un lave-linge, êtes-vous un étudiant vivant seul ou une famille nombreuse de 6 personnes avec 4 enfants ?

Forcément le produit à choisir ne sera pas le même dans un cas ou dans l’autre. Si vous avez besoin d’un produit à utilisation intensive mais que les moyens financiers ne suivent pas, pensez aux produits d’occasion, aux produits reconditionnés ou même à la location pour des besoins ponctuels.

obsolescence des produits

Renseignez-vous avant d’acheter : Le savoir, c’est le pouvoir. Avant de choisir un produit et de faire confiance à une marque, renseignez-vous sur le support technique. Durée de disponibilité des pièces détachées, présence d’un support technique ou d’un service après vente agréé, indice de réparabilité sont des informations à rechercher. Certains comparatifs peuvent également vous aider mais attention à leur objectivé et à leur pertinence, soyez attentif à la source. Aussi, n’hésitez pas à pousser la porte de votre réparateur local et demander conseils.

Attention au signal prix : Le prix ne fait pas tout mais cela y participe. Un produit d’entrée de gamme ne pourra que rarement vous apporter des conditions de durabilité optimum. Vérifiez donc que le produit que vous achetez soit dans une fourchette de prix cohérente.

Choisir des designs intemporels : Choisir un produit au design intemporel permet de s’affranchir des effets de modes. Cela peut paraître anodin mais les effets de modes participent largement au phénomène d’obsolescence.

Faites confiance au label et consultez la liste des produits labellisés LONGTIME® :


Quelle est la différence entre obsolescence programmée, obsolescence organisée ou obsolescence accélérée?

Entre obsolescence programmée, organisée, planifiée il n’y a pas véritablement de différence mais comme souvent, la sémantique permet d’introduire des nuances qui sont importantes au niveau de l’inconscient collectif. Dans nos interventions, nos discussions ou interviews, lorsque le temps nous permet d’expliquer les nuances, nous préférons effectivement parler d’obsolescence organisée car cela nous semble beaucoup plus proche de la réalité.

La définition est plurielle, selon la loi française, elle se caractérise comme l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement. Cette définition est plutôt juste

mais les consommateurs ne se la représente pas forcément comme telle.

Bien que cela évolue, l’obsolescence programmée se définit plutôt, dans l’imaginaire collectif, par un dispositif ou une technique introduit de manière intentionnelle par le fabricant dès la conception du produit pour maîtriser sa durée de vie. Phénomène plus que rare au vu des possibles conséquences pour un fabricant qui se ferait prendre la main dans le sac.

A noter également que la notion de « pratique délibérée » est particulièrement difficile à prouver, rendant de facto, la loi sur l’obsolescence programmée quasiment inutilisable.

L’obsolescence se caractérise, à notre sens, par l’organisation d’un système, ou plutôt la désorganisation d’un système. Pour qu’un produit puisse perdurer, plusieurs éléments sont à respecter.

La Conception : C’est la base, effectuer une étude de conception avec une analyse préliminaire des pannes et une étude sur la fiabilité des composants utilisés. Il faut également anticiper les comportements des utilisateurs pour lister les pièces qui seront soumises à rude épreuve lors de l’utilisation du produit et l’adapter en conséquence.

Système qualité : La mise en place d’un système qualité est essentielle afin de surveiller la fabrication ou l’assemblage du produit, avec des tests tout au long de la production par exemple.

Système SAV : Encore un point essentiel. Un produit s’use, s’altère avec le temps ou tombe en panne. Le SAV doit être performant pour répondre aux attentes des consommateurs lorsqu’ils ont un problème. Disponibilité et prix des pièces détachées, identification du parcours client, garantie fiable sont des points cruciaux.

Une faille dans l’un des points évoqués entraîne la mort prématurée quasi systématique de votre téléphone ou de votre ordinateur. Or certains fabricants jouent sur ses différents points pour réduire le coût des produits et vont ainsi influer volontairement ou involontairement sur la durée de vie de leurs produits, incitant ainsi au renouvellement.

Lorsqu’une machine à café tombe en panne et que le fabricant ne distribue pas ou plus les pièces détachées, la fin de vie du produit a sonné, ce n’est pas plus compliqué.
Lorsqu’un mixeur plongeur s’arrête de fonctionner et qu’il ne peut pas être ouvert sans le casser, c’est une conception défaillante et un choix délibéré.

Aucun fabricant ne peut dire quand et comment le produit que vous avez acquis va cesser de fonctionner, car cela dépend également de l’usage que vous en faites. Entre une machine à laver utilisée par une famille nombreuse et une machine à laver dans une maison de campagne, le nombre de cycles journaliers ne sera bien sûr pas le même.

En revanche, il lui appartient de décider s’il commercialise pendant 10 ans les pièces détachées de sa machine à laver ou pendant 2 ans seulement, s’il utilise des composants de qualité (impact sur le prix) ou du low-cost, s’il rend accessible les différentes parties de son produit ou s’il soude tout, c’est une question de volonté.

Quel est l’impact environnemental de l’obsolescence planifiée ?

Les impacts environnementaux de l’obsolescence sont nombreux mais ils peuvent se résumer en un mot : gaspillage. L’obsolescence c’est un immense gaspillage de ressources et d’énergies générant de grandes sources de pollution.

Pour produire et consommer, notre société génère des impacts sur l’environnement et émet de la pollution sur toutes les étapes du cycle de vie des produits. Chaque produit, nécessite le déroulement d’un cycle :

Extraire des ressources : Minerais (rares), pétrole, bois… la fabrication nécessite l’extraction d’une grande quantité de ressources de notre planète, via des processus énergivores et polluants. Il faut ensuite transporter ces matières brutes pour les transformer et les conditionner. Par exemple, extraire du minerai de fer dans des mines avant de le fondre pour le conditionner en barre de fer.

Fabriquer des produits : Grâce à ces matières qui sont devenues des matériaux, l’industrie fabrique des composants qui, une fois assemblés, forment un produit fini. À titre d’exemple, le trajet réalisé par les composants d’un téléphone représente 4 tours du monde et il ne faut pas moins de 70 kilos de matières pour fabriquer un smartphone de 120g…

Acheminer les produits et les distribuer : Vient ensuite la phase du transport, souvent en cargo, et de la vente, nécessitant là aussi une grande dépense énergétique.

Utiliser les produits : Certains produits nécessitent de l’énergie pour fonctionner, électricité, essence, eau, produits chimiques (lessive)

Gérer la fin de vie du produit : Le traitement de fin de vie d’un produit génère également de la pollution. Le transport vers des points de collecte, vers les usines de retraitement puis la valorisation des matières ou leurs incinérations nécessitent beaucoup d’énergie.Il est difficile de le percevoir mais toutes ces étapes nécessitent énormément de matières premières et génèrent énormément de gaz à effet de serre.

Que votre téléviseur fonctionne 3 ans, 5 ans, ou 10 ans, les impacts de la fabrication seront similaires. En revanche, plus la durée de vie du produit est longue et plus vous amortissez ces impacts, et surtout, vous ne générez pas de nouveaux impacts en rachetant un produit et donc en relançant un cycle. Alors n’oubliez pas, pensez durable et pensez réparation.

Comment l’obsolescence programmée affecte la production et les coûts environnementaux ?

L’obsolescence programmée a un impact significatif non seulement sur la durée de vie des produits, mais aussi sur les coûts de production et les effets environnementaux. Au début du cycle de vie des produits, encourager la consommation rapide de nouveaux produits engendre une augmentation de la production industrielle, ce qui sollicite davantage les ressources naturelles et intensifie fortement les émissions de gaz à effet de serre. 

En fin de vie, le cycle de renouvellement accéléré des biens entraîne une accumulation des déchets électroniques, un des défis majeurs auxquels les pays doivent faire face. La gestion de ces déchets devient coûteuse en termes de recyclage et de traitement des matériaux obsolètes. D’un point de vue environnemental, il est essentiel d’adopter des pratiques de fabrication durables pour limiter ces impacts. En choisissant des produits durables et conçus pour résister à l’épreuve du temps, les consommateurs peuvent jouer un rôle clé dans la réduction des déchets et de l’empreinte écologique liée à l’obsolescence programmée.

L’obsolescence programmée et ses implications économiques : quelles conséquences pour les consommateurs et l’industrie ?

L’obsolescence programmée a des répercussions directes sur l’économie, tant pour les consommateurs que pour les fabricants.
Certaines entreprises tirent avantage de cette stratégie court termiste en augmentant leurs ventes grâce au renouvellement constant des produits, mais cela se fait souvent au détriment des consommateurs, qui voient leurs dépenses augmenter à chaque cycle de remplacement.
Cette pratique soulève également des questions sur la durabilité de nos modèles économiques actuels, notamment en termes de gaspillage et de surconsommation. Des organismes comme l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) jouent un rôle essentiel dans l’éducation des consommateurs sur les impacts environnementaux et économiques de l’obsolescence programmée, encourageant des comportements d’achat plus responsables et la réutilisation des produits. Pour pallier ce problème, des initiatives autour de la réparation, de la revente ou du prolongement de l’usage des produits électriques et électroniques commencent à voir le jour, offrant des alternatives plus durables et économiques. Il est donc crucial pour les consommateurs de prêter attention à la date de fabrication et à l’usage prévu des produits pour éviter de tomber dans le piège de l’obsolescence accélérée.