Consommation responsable – Tout comprendre 

Le Label LONGTIME® s’inscrit dans une démarche de consommation responsable et surtout durable. On vous explique tout !

Comment devenir Consomm’acteur?

Devenir un consomm’acteur c’est prendre conscience de notre impact sur l’environnement, généré par notre société de consommation et le réduire en changeant de comportement par des petits gestes du quotidien. 

Les objectifs sont clairs, lutter contre l’épuisement des ressources, diminuer notre consommation d’énergie et réduire notre quantité de déchets.
 Prendre des dispositions pour consommer autrement c’est possible ! Une action après l’autre, sans être radical et sans bouleverser toutes ses habitudes de vie du jour au lendemain. 

Par exemple, je choisis des entreprises ou des marques engagées dans la durabilité et la qualité, ayant prises des mesures et des dispositions en faveur de la réparation ou d’une économie de seconde main (mise à disposition des pièces détachées). 
Je m’oriente vers une mode plus responsable, limitant l’utilisation de pesticides. J’utilise les outils qui sont à ma disposition afin d’avoir plus d’informations sur mes achats, comme les labels.
En m’orientant vers des achats plus éthique, des produits plus durable et de qualité, une alimentation en circuit court, je deviens acteur d’un développement économique local, une composante de l’économie circulaire, je préserve à mon échelle notre environnement.

Qu’est ce que la consommation responsable ?

Selon la définition de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie),, “la consommation responsable doit conduire l’acheteur ou citoyen consommateur à effectuer son choix en prenant en compte les impacts environnementaux à toutes les étapes du cycle de vie du produit.”

La consommation responsable ou autrement dit, l’éco-consommation, consiste donc à aller plus loin, à ne pas seulement chercher une information sur les promesses d’usage du produit, mais bien sur sa genèse et son influence sur l’environnement et sur la société.

A notre niveau de consommateur, des actions sont envisageables pour participer à notre échelle au développement durable et s’engager dans une consommation éthique.
Consommer de manière responsable peut paraître contraignant au premier abord, car cela semble bousculer nos habitudes, mais une fois pratiqué et intégré, les pratiques s’encrent et deviennent des évidences qui ne sont plus perçues comme des efforts à fournir.

Disposer d’une information transparente et impartiale pour guider les consommateurs vers des achats responsables commence à être intégré par les institutions et les États. En témoigne la loi AGEC (Anti Gaspillage pour une Economie Circulaire) et sa composante « indice réparabilité » qui oblige les fabricants de certaines familles produits à indiquer en rayon quel sera le degré de réparabilité de leur produit en cas de panne.

Comment consommer durablement ?

La consommation durable reste somme toute assez accessible à partir du moment où l’on prend quelques mesures pour s’y conformer.

Vous connaissez déjà les initiatives les plus courantes pour réduire son empreinte : trier ses déchets, éteindre la lumière lorsque l’on sort d’une pièce, préférer le programme éco de la machine à laver pour des petits cycles, utiliser un thermostat programmable…Il existe d’autres initiatives plus poussées, qui induisent un effet levier véritablement bénéfique et une réduction plus poussée des conséquences environnementales de notre consommation.

Choisir de consommer local, lorsque cela est possible économiquement, pour éviter de participer au transport de biens de part et d’autre du globe. C’est envisageable dans notre alimentation en choisissant par exemple des produits français de saison, aujourd’hui largement disponibles en rayons.

Favoriser des acteurs conscients de leur impact et qui luttent à leur manière en faveur d’une économie circulaire. Les marques qui, par exemple, prônent les produits durables et préfèrent réparer plutôt que de remplacer ! Ceux qui mettent facilement à disposition les pièces détachées ou proposent des solutions pour vous faciliter la réparation. Vous pouvez facilement les identifier grâce à un label qui recense les produits robustes et réparables, le label LONGTIME®.

Acheter avec parcimonie et sobriété. Certes, l’effet de mode est compréhensible dans la consommation textile, mais a-t-on vraiment besoin de disposer de tiroirs entiers de vêtements, de 10 paires de chaussures de toutes les couleurs qui, pour la plupart, prennent la poussière entre deux saisons ou tombent dans l’oubli ?
Il est naturel de vouloir changer d’horizon, de bousculer les habitudes en achats plaisirs de nouveaux objets, de nouveaux meubles ! Mais pourquoi forcément acheter du neuf et pourquoi ne pas se délester des produits non utilisés et leur redonner une jeunesse grâce au marché de la seconde main ?

Où trouver des produits pour consommer responsable ?

Les premiers endroits intéressants pour engager une action de consommation responsable vont être les plateformes de seconde main. Vous les connaissez : Emmaüs, Envie, Vinted, LeBonCoin, dans une certaine mesure qui vous permettent d’investir dans des produits qui risquent de terminer à la poubelle si invendus, alors qu’ils sont encore tout à fait fonctionnels. En somme, réutiliser pour éviter d’avoir à produire l’équivalent en consommant inutilement des ressources.

Pour ceux qui ne se sentent pas à l’aise avec l’utilisation de ces plateformes et qui préfèrent se référer à des acteurs reconnus de la distribution, il est possible de trouver des alternatives chez certains d’entre eux.

Ikea par exemple, qui s’engage avec une plateforme de revente à la marge de son activité principale. Appelé « Circular Hub », ce nouveau service propose à la vente pour un prix compétitif des articles neufs de fin de série ainsi que des articles d’occasion : modèles d’exposition, meubles retournés en échange d’un avoir ou tout simplement légèrement endommagés esthétiquement, mais tout à fait fonctionnels. Investir dans des produits légèrement usés peut rendre réfractaire, nous aimons tous disposer de biens neufs. Mais après quelques mois d’utilisation, remarquez-vous la petite rayure sur votre table de salle à manger ou la micro tâche sur votre canapé ? Ne serait-il par intéressant d’acheter un tel produit pour un prix compétitif au lieu de le laisser partir à l’incinération ?

 

Sur le volet de l’alimentation cette fois, il existe une autre manière de consommer, via d’autres canaux. Pour les habitants de milieux ruraux, péri-urbains et à moindre mesure urbains : les AMAP et les supermarchés coopératif ou spécialisés dans le vrac sont des alternatives intéressantes. Sans oublier le traditionnel marché de plein vent bien évidemment !

Ce modèle permet en effet d’intégrer un cycle de consommation en circuit court pour un prix compétitif. C’est une solution économique et citoyenne qui privilégie la vente directe, limite drastiquement l’utilisation des emballages en achetant directement des aliments frais de saison au producteur.

Lorsque l’on parle de réduction de notre impact, il faut aussi étudier l’aspect de la production de Co2. Il devient alors évident que la consommation de produits locaux est nettement moins polluante que celle de fruits et légumes sur le modèle mondialisé, produits en Amérique du Sud, empaquetés en Thaïlande et revendus en France.

Le coût d’une consommation responsable est-il plus élevé au quotidien ?

Le coût d’une consommation responsable n’est pas, comme cela pourrait paraître, forcément plus élevé au quotidien !

Pour reprendre l’exemple des AMAP utilisé plus haut, le prix des paniers est calculé pour coller au plus près à l’équivalence en grande surface, de même que ce n’est pas plus contraignant qu’une séance de courses classique. Il faut certes convenir d’une heure de rendez-vous avec le producteur, mais on évite l’attente interminable aux caisses aux heures de pointe.

Concernant la réduction des coûts et l’intérêt économique d’achats durables de biens manufacturés, cela devient un peu plus complexe. Prenons pour référence une machine à laver. Un premier modèle d’entrée de gamme à 250€ contre un produit labellisé LONGTIME® à 500€.
Le modèle premier prix sera, en effet, moins cher à l’achat, mais disposera d’une modeste durée de vie et sera probablement remplacé au bout de 5 ou 6 ans voire moins. Pour le lave-linge labellisé LONGTIME® cette fois-ci, soumis à un cahier des charges rigoureux, avec une disponibilité des pièces détachées de 14 ans et une réparabilité facilitée et non-pénalisante économiquement, sa durée de vie sera largement supérieure.

Quel est le postulat le plus intéressant ? Remplacer une machine à 250€ tous les 5 ans ou conserver une machine à 500€ pendant 15 ans ? Alors oui, il semble plus coûteux de consommer éthique sur le coup, mais en adoptant une vision long terme, on remarque rapidement que cette dépense sera largement amortie.

Quels sont les impacts d’une consommation responsable ?

Les avantages d’une consommation responsable sont multiples et visibles sur plusieurs tableaux : écologiques, économiques et sociales.

Un impact économique bénéfique :

Consommer responsable c’est d’abord interroger une forme de sobriété dans ses choix. C’est adopter une utilisation maîtrisée de son pouvoir d’achat en sortant du modèle de consommation de masse et de la profusion de biens à outrance.
Cela revient à réfléchir à des choix d’achat logiques et pragmatiques plus en phase avec nos besoins réels. 
Consommer responsable est une initiative économiquement viable sur le long terme. On peut avoir l’impression de dépenser plus à l’acte d’achat, mais acheter des produits de qualité supérieure, des produits plus durables, retardant ainsi les dépenses qu’engendre le remplacement des produits.
La consommation responsable est également bénéfique pour l’économie locale et territoriale et supporte la création d’emploie non délocalisable. (Réparation, agriculture)

Un impact écologique positif :

Une consommation responsable engendre une réduction de l’empreinte carbonne, participant ainsi à la lutte contre le dérèglement climatique, contre l’épuisement des ressources et contre la production de déchets prématurées.
Il n’est plus concevable de continuer à extraire sans relâche et ainsi épuiser des ressources d’origines finies. Nous pouvons placer nos espoirs dans les nouvelles technologies en espérant qu’elles nous sauvent, mais l’approche aujourd’hui la plus pragmatique, humblement applicable est la transition vers une consommation durable.

Un impact social encourageant :

La perspective de participer à un mouvement citoyen et de suivre les tendances de consommation de demain permet de renforcer des convictions naissantes. Nous l’observons tous les jours dans les médias, à travers l’émergence de nouveaux canaux de distributions, de nouvelles marques, de nouveaux concepts. De nombreux indicateurs laissent à penser que cette tendance de consommation, encore émergeante, n’est pas un épiphénomène temporaire.

Au renfort des lois et des orientations stratégiques Européenne, des plus grandes groupes, au plus petite entreprises, toutes entament un processus de refonte de leurs modes de production pour s’engager dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).