Pour la première fois cette année, la commission Européenne s’est penchée sur l’écoblanchiment (greenwashing) afin de donner un coup de balai sur les allégations environnementales présentes sur de nombreux sites web, dans divers secteurs d’activité dont l’équipement ménager.
La commission Européenne rappelle ainsi que la communication doit respecter des règles et faire preuve de transparence.

Durabilité & Greenwashing par LONGTIME

Le Greenwashing sur le web, résultat de l’enquête mené par l’UE

Dans presque un cas sur deux, les allégations environnementales « durable »,  « respectueux de l’environnement » et « écologique » étaient vagues ou surestimées, sans aucune preuve, voire carrément mensongères. Certaines allégations pourraient même être considérées comme des pratiques commerciales déloyales au regard des règlements de l’UE.
Au niveau mondial, le Réseau International de Contrôle et de Protection des Consommateurs (RICPC) fait le même constat. Les niveaux de fraudes sont sensiblement équivalents, rien d’étonnant à cela puisque « Les citoyens sont de plus en plus nombreux à vouloir adopter un mode de vie écologique (…) » souligne le commissaire Européen Didier Reynders. Les opérateurs commerciaux peu scrupuleux cherchent ainsi à attirer ses consommateurs en utilisant des allégations trompeuses.
La lutte contre l’écoblanchiment fait partie des priorités du nouvel agenda du consommateur adopté à l’automne 2020 par l’Union Européenne. Le but est de donner aux consommateurs les moyens de devenir des acteurs de la transition écologique. En outre l’UE et ses 27 membres pourront s’appuyer sur une proposition législative concernant la justification des allégations environnementales.

Quels sont les risques du Greenwashing ?

Outre le risque réputationnel, la communication mensongère est enregistrée depuis 2005 dans la DIRECTIVE 2005/29/CE comme pratiques commerciales réputées trompeuses. Ce texte de référence a été mis à jour en 2019 par la Directive (EU) 2019/2161.
En Europe, les sanctions pour pratiques commerciales trompeuses, dont l’écoblanchiment fait partie, dépendent du droit de chaque État. En France, un acteur économique faisant montre de pratiques commerciales trompeuses encours des sanctions pénales lourdes, mieux vaut donc s’en prémunir :

  • 2 ans d’emprisonnement et 300 000€ d’amende et plus…
  • Les personnes physiques encourent des risques de peine complémentaire dont l’interdiction d’exercer une profession commerciale ou industrielle pour une durée de cinq ans au plus.
  • Les personnes morales déclarées responsables pénalement encourent également une forte amende, jusqu’à 1 500 000 euros ainsi que les peines complémentaires.

Comment communiquer sur la durabilité ?

Dans le secteur de l’équipement ménager, la durabilité au sens de la robustesse, de la fiabilité et de la réparabilité prend de plus en plus d’ampleur par opposition aux pratiques d’obsolescences programmées (on préfère obsolescences organisées). La durabilité est effectivement considérée comme une allégation environnementale tant les implications écologiques sont nombreuses. ( Gestion des ressources rares, transport, déchets prématurés…)
Dans un contexte de crise environnementale, nous comprenons tous l’intérêt écologique et économique de s’équiper moins mais mieux, au détriment des produits jetables. Il est donc normal que des acteurs économiques mettent en place des moyens de communication destinés à promouvoir les produits qui respectent ces nouveaux critères de consommation. Encore faut-il que ces allégations soient justes et vérifiables.

Avec le label LONGTIME® nous proposons une solution robuste qui permet aux acteurs économiques de communiquer de manière transparente et fiable sur les qualités environnementales de leurs produits et notamment sur la durabilité.
Les 41 critères du cahier des charges destinés aux produits durables permettent aux entreprises qui entrent dans la démarche de prouver la véracité de leurs allégations liées à la durabilité et ce de façon impartiale. Le contrôle du label par un organisme indépendant évite tout risque de conflit d’intérêts dans la délivrance du label.